Que ce soit pour décrocher un nouvel emploi, rejoindre une association ou louer un logement, la majorité d’entre nous a déjà eu à se soumettre à une vérification d’antécédents judiciaires. Parfois une formalité, d’autres fois un facteur crucial, cette étape peut avoir un impact déterminant sur la suite du processus. Lidia Lara, Directrice des vérifications d’antécédents chez Gardium Sécurité, nous explique le déroulement.
Dès la réception d’une requête effectuée par un client, une équipe d’experts la prend en charge et effectue les démarches pour obtenir le résultat.
Toute demande de vérification est validée afin d’assurer l’exactitude des informations (nom, prénom, date de naissance, adresse et consentement du candidat), une étape nécessaire pour respecter la conformité de la requête.
Une fois la validation des renseignements complétée, les experts effectueront les recherches auprès des sources appropriées pour obtenir les résultats.
Ce n’est pas une simple recherche sur internet pour voir si le candidat a un casier judiciaire. On se dirige vers des sources précises et reconnues dans le milieu, telles que des corps policiers ou des palais de justice entre autres.
Le candidat doit uniquement fournir son consentement, généralement en signant une autorisation pour faire les vérifications. Certaines entreprises ont leurs propres formulaires pour ce type de demandes. Pour les autres, des services comme le nôtre peuvent leur en fournir.
C’est variable selon le secteur d’activités ainsi que les politiques internes. Nous pouvons comparer avec le bilan financier d’une entreprise, par exemple. C’est un processus qui permet d’avoir une meilleure idée de l’état de santé de l’entreprise, en quelques sortes, et qui est fait au minimum chaque année. Les employés, eux aussi, contribuent à cet état de santé.
Si jamais un incident avec un employé survenait après qu’il ait été recruté, l’employeur ne serait pas au courant, à moins d’effectuer de nouvelles vérifications. Par exemple, un employé qui fait face à des problèmes financiers peut devenir un risque pour l’entreprise en devenant une cible plus facile à corrompre pour un malfaiteurs qui tente de lui acheter des renseignements, pour le vol de biens de l’entreprise, etc. Donc dans un monde idéal, ce serait bien d’effectuer de nouvelles demandes chaque année.
Cela étant dit, pour plusieurs entreprises, la présence ou non d’un casier judiciaire ne fera pas en sorte qu’une personne est un mauvais employé. Plusieurs employeurs ne voudraient pas congédier des employés performants en utilisant ce prétexte.
La prise d’empreintes digitales n’est pas un moyen de vérification effectué de manière systématique, mais elles sont disponibles s’il y a une ambiguïté à la suite d’un résultat ou bien nécessaires pour des vérifications plus précises.
Par exemple, c’est possible que deux Guillaume Tremblay soient nés le 5 juin 1971 (cas fictif). En cas de conflit d’identification comme ceci, l’empreinte digitale nous permettra d’identifier la bonne personne et donc d’obtenir le bon dossier.
L’impact peut être très important si l’un d’eux a un dossier vierge alors que l’autre a un casier judiciaire comportant trois infractions par exemple. Ça assure aux clients qu’il n’y a pas erreur sur la personne.
Ce n’est pas réellement une question de réussir ou d’échouer à une vérification. Ça vient plutôt valider la transparence du candidat par rapport à son passé. Est-ce que ce dernier a mentionné qu’il avait un casier judiciaire lors de l’entrevue ou bien il lui a caché? C’est une bonne façon de valider l’honnêteté d’une personne.
Ensuite, certaines entreprises vont poursuivre le processus et embaucher un candidat même s’il a un casier judiciaire alors que d’autres le refuseront systématiquement. Cette décision revient au client, puisque certaines entreprises ont des politiques et procédures propres à leur secteur d’activité qui doivent être respectées.
Si la demande a été dûment complétée selon les délais prescrits, l’information n’apparaît plus au dossier de la personne. Toutefois, si la demande est toujours en cours, le casier apparaîtra. Quand le pardon est accordé, le dossier est effacé.
Cet outil permet de centraliser les renseignements en plus de les sécuriser. Tout type de vérification passe par la plateforme. Le portail des vérifications d’antécédents est le point qui permet la communication, la gestion des requêtes, le suivi en plus de sécuriser les informations sensibles des candidats. Cela permet une autonomie au client pour gérer son profil selon ses besoins. Ça réduit le va-et-vient en plus d’éviter l’envoi d’informations confidentielles par courriel.
Notre portail permet au client d’avoir, au premier coup d’œil, l’évolution de son dossier et le résultat. Nous permettons au client une gestion plus adéquate de ses besoins et interactions avec les candidats. Nos tarifs très compétitifs n’enlèvent en rien à la qualité de nos vérifications. Gardium est en mesure d’offrir un tarif compétitif compte tenu de son volume important de demandes et de son portail hautement performant. Le tout est sécurisé pour protéger toutes informations sensibles qui s’y trouvent.
Ce qui nous démarque, c’est la rapidité du service et la disponibilité de notre équipe. Nous sommes toujours aux côtés du client s’il a besoin d’une réponse ou même d’une interprétation d’un résultat. C’est facile de savoir si un candidat a un casier judiciaire ou non, mais les détails peuvent être plus difficiles à comprendre. Nous allons l’aider du mieux que nous le pouvons à bien saisir l’information reçue pour prendre une décision éclairée.
Si nous reprenons l’exemple des deux personnes qui ont le même nom, nous allons aider le client à comprendre la situation, les raisons qui font qu’un casier apparaît au dossier bien que le candidat ait mentionné ne pas en avoir. Nous ne le laisserons pas le client sans réponse. Notre accompagnement, c’est ce qui fait notre différence.
Pour plus d’informations sur notre plateforme Pré-emploi, n’hésitez pas à nous contacter.